L' Europe latine dans les olympismes alternatifs
DOI :
https://doi.org/10.15460/apropos.4.1522Mots-clés :
sport, olympisme, marge, femme, ouvrierRésumé
Durant l’entre-deux-guerres, le mouvement olympique peine à intégrer en son sein les marges féminines et ouvrières. Ces dernières se structurent en fédérations nationales et internationales qui organisent des jeux alternatifs pour défendre la légitimité du sport féminin et promouvoir la culture sportive ouvrière. Cet article propose d’envisager la dimension sociale, culturelle et politique de ces compétitions en prenant l’Europe latine comme cadre d’analyse. L’organisation des jeux permet de révéler le lien entre réseau associatif, institutionnel, politique, et l’importance des infrastructures sportives. L’analyse des résultats et de la composition des délégations appuie une histoire comparée de la situation des marges sportives dans des pays aux trajectoires politiques différentes. Espace d’expression sportive des marges, les jeux alternatifs font rejaillir les craintes et les discours réprobateurs et sont révélateurs des tensions sociales et politiques de l’entre-deux-guerres : la place de la femme, le combat des mouvements ouvriers contre le fascisme.
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© Clément Dumas 2020
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