Faire parler la ville
Écritures berlinoises chez Cécile Wajsbrot
DOI:
https://doi.org/10.15460/apropos.15.2425Schlagworte:
Cécile Wajsbrot, Berlin, narration, culture mémorielle, memory culture, irréparabilité, irreparabilityAbstract
Pour l’écrivaine française Cécile Wajsbrot, la chute du Mur de Berlin ouvre un nouvel accès au passé traumatisant de la capitale allemande – et surtout au palimpseste de la ville réunifiée. Dans son anthologie Berliner Ensemble (2015) et dans son roman roman L’Île aux musées (2008), elle fait parler la ville en mettant à nu les strates du palimpseste berlinois. La narratrice de Berliner Ensemble s’approprie la ville à travers la marche en superposant plusieurs regards pour en créer une structure polyphonique. La pluralité des voix est également l’une des stratégies principales pour donner une voix à l’expérience des blessures laissées par le passé de la ville. Dans cette optique, Berliner Ensemble entre en dialogue avec L’Île aux musées. La voix narrative du roman est transmise à un collectif de statues. Dans un mouvement de décentrement humain, ce collectif interroge la conscience humaine et la mémoire collective et reconfigure ainsi l’espace urbain.
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